Quelques conseils pratiques : sécurité / matériel / vie au grand air / focus sur les animaux d'Afrique
I. Sécurité :
=> En cas d’accident, nous avions mis en place avant le départ un dispositif d’alerte avec l’ambassadrice de France en Zambie et son consul. L’Ambassade avait souhaité être notre intermédiaire numéro 1 ; c’est donc par ses services que nous serions passés pour prévenir un médecin, nos proches, les assurances, etc.
Nous portions chacun sur nous, à un endroit identifié par chacun de nous, un carton plastifié avec les numéros de téléphone importants (consul, parents…).
=> Portable versus satellite.
Nous avons fait le choix de partir avec un téléphone satellite Iridium pour pallier l’éventuelle absence de réseau au fil de notre parcours. Nous avons vu des antennes (notamment dans chaque ville), mais certes pas partout. Les Zambiens ont des portables dans certains villages, mais pas partout. Si la couverture des villes est assurée, il est difficile de savoir ce qu’il en est de la campagne profonde. Les lodges et autres lieux qui accueillent des étrangers dans la brousse auraient pu nous renseigner avant le départ sur leur secteur… Mais au-delà ? Notre téléphone satellite a globalement bien fonctionné, mais parfois, sans explication rationnelle (ciel parfaitement dégagé), impossible de pouvoir appeler !
=> Il nous a été fort utile de rencontrer avant le départ zoologistes/photographes animaliers/spécialistes de l’Afrique pour apprendre le comportement à adopter face à des animaux dont nous n’avons pas l’habitude, comment installer notre campement, etc.
=> Attention de ne pas se sentir trop en confiance au fil du temps qui passe… Le meilleur moyen de ne pas se faire « emprunter » un bateau est de l’installer chaque soir entre les tentes, voire de l’attacher aux piquets.
=> On nous avait dit avant le départ que nous serions plus tranquilles/en sécurité en campant dans la brousse plutôt que dans ou près des villages ; c’est ce que nous avons toujours fait, par instinct et par goût. Non seulement les villages sont très bruyants, mais même en campant dans la campagne il arrive que l’on soit repéré et c’est alors tout le village qui vient à nous ! Pour notre plus grand plaisir. Convivialité un temps, tranquillité après. Le mixe parfait.
=> En cas de vol, faites une déclaration à la police locale (au plus près du lieu du forfait) ; celle-ci sera exigée par votre assurance.
=> Vérifiez avant de partir que votre assurance couvre bien un vol survenant dans un cas exceptionnel comme une expédition sur un fleuve… Les assurances des cartes bleues ne couvrent que les vols liés aux transports en avion.
=> Des Zambiens qui ne se contentent pas de vous saluer mais vous font signe de venir vers eux depuis la berge ? N’y allez pas.
II. Le matériel :
=> Choix du canoë : « eaux vives » malgré une « eau plate ».
Notre portion du Zambèze était plane (une dizaine de rapides seulement sur 1000 km), mais nous avons volontairement opté pour un canoë BARAKA, idéal pour les eaux agitées, au lieu d’un SCOUT RIVER plus effilé et moins stable. Nous ne regrettons pas ce choix eu égard à la violence de certains de nos rapides. Ainsi, en cas de doute/incertitude sur l’état des eaux à naviguer, prévoyez un bateau qui certes ira moins vite au plat, mais qui sera à la hauteur dans les remous (collant à l’eau et pardonnant toutes les erreurs).
=> Matériel de navigation :
=>Toujours prévoir une pagaie de rechange, démontable (tellement pratique pour le transport en avion, et pour le transport sur l’eau).
=>La facilité. Un canoë gonflable (et pliable) voyage dans la soute de l’avion et sans aucun supplément financier !
=> Autonomie « électrique » :
Nous nous étions munis d’un panneau solaire BRUNTON de 1335 x 762 mm qui, couplé à un chargeur universel, nous a permis de recharger l’intégralité de nos batteries (caméras, appareils photo, piles, batteries du téléphone satellite…) et d’être ainsi parfaitement autonomes. À noter qu’étant donné la place qu’il prenait déplié, le fait de pouvoir l’étendre à plat sur nos sacs dans le canot en plein cagnard était un sérieux atout.
=> Cartes.
Deux sources d’approvisionnement très intéressantes :
=>La BNF, bibliothèque de recherche Richelieu, département Cartes et plans (58 rue de Richelieu, 2e arrondissement de Paris) : après inscription et (légère) cotisation, il est possible d’étudier toutes les cartes en stock, et de consulter un catalogue qui fait l’inventaire de toutes les cartes du monde. Une mine. Et de bons conseils glanés en prime. Vous pouvez même y faire photocopier les cartes qui vous intéressent en grand format ! Ce que nous avions fait pour une partie de nos cartes.
=>Dominique, de la libraire Ulysse (26, rue Saint Louis en l'Ile, 75004 Paris) peut vous dégoter n’importe quelle carte de n’importe quelle partie du monde.
-Nous avions aussi imprimé des photos Google Earth du Zambèze. Même si chaque photo, prise à un moment M où le fleuve n’est pas forcément au niveau qui est le nôtre (le fleuve y est donc méconnaissable), ce travail s’est avéré utile deux fois pour le passage de deux rapides/labyrinthes de roches parmi lesquels nous avons pu nous orienter à bon escient.
-NB : On nous avait vivement conseillé d’aller surfer sur « Le Canotier », librairie en ligne spécialisée canoë-kayak, pour trouver n’importe quel ouvrage sur le sujet : www.canotier.com
=> Le GPS reste plus que pratique pour se situer avec précision sur la carte lors du point du soir.
=> Impératif de solidariser tous les sacs entre eux et de les fixer solidement au bateau.
=> Avant de partir, nous avions imprégné nos vêtements, gants… avec une solution à base de perméthrine (Insect écran) afin d’éviter que les insectes y pondent.
III. La vie au grand air :
=> Pour boire, nous avions prévu un filtre Katadyn Vario qui a rendu l’âme au bout d’une semaine et qui de toute façon était très peu pratique (débit lent, fuites d’eau au niveau des jonctions). Nous nous sommes donc contentés d’utiliser des pastilles MICROPUR forte et d’attendre deux heures avant de commencer à boire. Et nous n’avons eu aucun problème.
Les Zambiens boivent directement l’eau du fleuve.
=> Les Zambiens…
=>Le sourire est un passeport en Afrique ; il ouvre les portes et les cœurs ; vivement conseillé !
=>Les pêcheurs zambiens sont preneurs de gros hameçons solides auprès des Blancs. Nous n’en avions malheureusement pas à leur donner.
=> Bivouacs : feux.
=>À l’arrivée du soir, faites du feu pour marquer votre territoire vis-à-vis des bêtes.
=>Nous avons trouvé partout du bois ou des roseaux secs, trouver du combustible n’a jamais été difficile. Inutile de prévoir, comme nous l’avions fait, un réchaud à essence/pétrole/gasoil.
=>Ayez toujours de l’eau pas trop loin ou de bonnes chaussures, l’herbe sèche flambe comme un rien…
=> Il y a très peu de caillasses près du sablonneux Zambèze ; nous avons beaucoup galéré pour stabiliser notre gamelle. L’idéal est de prévoir une grille surélevée, qui pourra aussi vous servir à cuire le poisson.
=> Anticipez vos provisions de nourriture ! Nous avions régulièrement des « villes »sur notre parcours mais y avons mal géré notre approvisionnement personnel. Il faut savoir que les Zambiens s’autosuffisent et n’ont absolument rien à vendre aux étrangers de passage ! Si vous êtes habitués à une alimentation riche et variée, gare aux carences car elle ne le sera pas en Zambie (rares sont les fruits et légumes dans les campagnes).
=> Pour la pêche sur le Zambèze, prévoyez des bas de ligne en métal (car le poisson-tigre, aux mâchoires acérées, coupe le nylon) et des leurres adaptés aux poissons visés.
=> Navigation sur un fleuve africain.
=>Restez toujours dans le courant principal ; le danger, ce sont les bras morts (il y en a très peu à la fin de la saison sèche, où le fleuve est au plus bas). On nous avait prévenus que remonter 2 ou 3 km de bras mort est extrêmement difficile, voire impossible.
=>Contrairement aux apparences, mieux vaut suivre le courant (près des rives) que couper les méandres : gain de temps et d’énergie.
=>En cas de doute, demandez votre chemin aux locaux, ils seront ravis d’être sollicités et connaissent les lieux comme leur poche.
IV. Focus sur les animaux d’Afrique :
=> Bon à savoir. Un animal sauvage, même affamé, n’est instinctivement pas attiré par l’homme, qui pour lui sent mauvais.
=>L’animal sauvage n’attaque l’homme que dans 3 cas bien précis : s’il est en train de manger, si une femelle est avec son petit, s’il est dérangé sur son territoire.
=> La nuit vous ne risquez rien : pour les animaux sauvages, quels qu’ils soient et quelles que soient leurs tailles, la toile de tente équivaut à un mur.
=> L’hippopotame. Il doit pouvoir fuir par l’eau et ne charge jamais la berge. Il faut donc ne jamais se trouver entre lui et le fleuve où il ira se cacher. Si la fuite est pour lui impossible, il charge directement.
L’hippopotame avertit l’intrus en se montrant, en bougeant les oreilles et par toutes sortes d’informations verbales.
=> Attention aux tas de bois, très appréciés des serpents. Tapez dessus avant de vous servir.
Les serpents sont sensibles aux vibrations du sol, tapez des pieds.
=> Crocodiles. Un crocodile débusqué sur la berge fonce et va tout droit. Évitez de vous trouver sur son passage.
Le crocodile aime happer ce qui dépasse du canoë (coudes…) ; les pagaies, en mouvement, ne sont pas concernées.
Les crocos n’aiment pas l’eau profonde.
=> Animal’s behaviour.
À partir des 50 km précédant les chutes Victoria, nous avons constaté un changement radical de l’attitude des animaux à notre égard. Naturellement effrayés et fuyant depuis le départ, ils sont devenus âpres à défendre leur territoire et agressifs. Pas le moins du monde effrayés (et il est quand même étonnant de voir un crocodile stationner sans bouger à 2 mètres du canoë !). Nous attribuons cela à un trafic beaucoup plus dense sur cette portion de fleuve, et aux nombreux bateaux à moteur de touristes ; sans cesse dérangés et poursuivis, les animaux ne se laissent plus faire. Nous avons en outre beaucoup plus entendu parler d’attaques sur l’eau dans ce coin-là.
=> En cas d’accident, nous avions mis en place avant le départ un dispositif d’alerte avec l’ambassadrice de France en Zambie et son consul. L’Ambassade avait souhaité être notre intermédiaire numéro 1 ; c’est donc par ses services que nous serions passés pour prévenir un médecin, nos proches, les assurances, etc.
Nous portions chacun sur nous, à un endroit identifié par chacun de nous, un carton plastifié avec les numéros de téléphone importants (consul, parents…).
=> Portable versus satellite.
Nous avons fait le choix de partir avec un téléphone satellite Iridium pour pallier l’éventuelle absence de réseau au fil de notre parcours. Nous avons vu des antennes (notamment dans chaque ville), mais certes pas partout. Les Zambiens ont des portables dans certains villages, mais pas partout. Si la couverture des villes est assurée, il est difficile de savoir ce qu’il en est de la campagne profonde. Les lodges et autres lieux qui accueillent des étrangers dans la brousse auraient pu nous renseigner avant le départ sur leur secteur… Mais au-delà ? Notre téléphone satellite a globalement bien fonctionné, mais parfois, sans explication rationnelle (ciel parfaitement dégagé), impossible de pouvoir appeler !
=> Il nous a été fort utile de rencontrer avant le départ zoologistes/photographes animaliers/spécialistes de l’Afrique pour apprendre le comportement à adopter face à des animaux dont nous n’avons pas l’habitude, comment installer notre campement, etc.
=> Attention de ne pas se sentir trop en confiance au fil du temps qui passe… Le meilleur moyen de ne pas se faire « emprunter » un bateau est de l’installer chaque soir entre les tentes, voire de l’attacher aux piquets.
=> On nous avait dit avant le départ que nous serions plus tranquilles/en sécurité en campant dans la brousse plutôt que dans ou près des villages ; c’est ce que nous avons toujours fait, par instinct et par goût. Non seulement les villages sont très bruyants, mais même en campant dans la campagne il arrive que l’on soit repéré et c’est alors tout le village qui vient à nous ! Pour notre plus grand plaisir. Convivialité un temps, tranquillité après. Le mixe parfait.
=> En cas de vol, faites une déclaration à la police locale (au plus près du lieu du forfait) ; celle-ci sera exigée par votre assurance.
=> Vérifiez avant de partir que votre assurance couvre bien un vol survenant dans un cas exceptionnel comme une expédition sur un fleuve… Les assurances des cartes bleues ne couvrent que les vols liés aux transports en avion.
=> Des Zambiens qui ne se contentent pas de vous saluer mais vous font signe de venir vers eux depuis la berge ? N’y allez pas.
II. Le matériel :
=> Choix du canoë : « eaux vives » malgré une « eau plate ».
Notre portion du Zambèze était plane (une dizaine de rapides seulement sur 1000 km), mais nous avons volontairement opté pour un canoë BARAKA, idéal pour les eaux agitées, au lieu d’un SCOUT RIVER plus effilé et moins stable. Nous ne regrettons pas ce choix eu égard à la violence de certains de nos rapides. Ainsi, en cas de doute/incertitude sur l’état des eaux à naviguer, prévoyez un bateau qui certes ira moins vite au plat, mais qui sera à la hauteur dans les remous (collant à l’eau et pardonnant toutes les erreurs).
=> Matériel de navigation :
=>Toujours prévoir une pagaie de rechange, démontable (tellement pratique pour le transport en avion, et pour le transport sur l’eau).
=>La facilité. Un canoë gonflable (et pliable) voyage dans la soute de l’avion et sans aucun supplément financier !
=> Autonomie « électrique » :
Nous nous étions munis d’un panneau solaire BRUNTON de 1335 x 762 mm qui, couplé à un chargeur universel, nous a permis de recharger l’intégralité de nos batteries (caméras, appareils photo, piles, batteries du téléphone satellite…) et d’être ainsi parfaitement autonomes. À noter qu’étant donné la place qu’il prenait déplié, le fait de pouvoir l’étendre à plat sur nos sacs dans le canot en plein cagnard était un sérieux atout.
=> Cartes.
Deux sources d’approvisionnement très intéressantes :
=>La BNF, bibliothèque de recherche Richelieu, département Cartes et plans (58 rue de Richelieu, 2e arrondissement de Paris) : après inscription et (légère) cotisation, il est possible d’étudier toutes les cartes en stock, et de consulter un catalogue qui fait l’inventaire de toutes les cartes du monde. Une mine. Et de bons conseils glanés en prime. Vous pouvez même y faire photocopier les cartes qui vous intéressent en grand format ! Ce que nous avions fait pour une partie de nos cartes.
=>Dominique, de la libraire Ulysse (26, rue Saint Louis en l'Ile, 75004 Paris) peut vous dégoter n’importe quelle carte de n’importe quelle partie du monde.
-Nous avions aussi imprimé des photos Google Earth du Zambèze. Même si chaque photo, prise à un moment M où le fleuve n’est pas forcément au niveau qui est le nôtre (le fleuve y est donc méconnaissable), ce travail s’est avéré utile deux fois pour le passage de deux rapides/labyrinthes de roches parmi lesquels nous avons pu nous orienter à bon escient.
-NB : On nous avait vivement conseillé d’aller surfer sur « Le Canotier », librairie en ligne spécialisée canoë-kayak, pour trouver n’importe quel ouvrage sur le sujet : www.canotier.com
=> Le GPS reste plus que pratique pour se situer avec précision sur la carte lors du point du soir.
=> Impératif de solidariser tous les sacs entre eux et de les fixer solidement au bateau.
=> Avant de partir, nous avions imprégné nos vêtements, gants… avec une solution à base de perméthrine (Insect écran) afin d’éviter que les insectes y pondent.
III. La vie au grand air :
=> Pour boire, nous avions prévu un filtre Katadyn Vario qui a rendu l’âme au bout d’une semaine et qui de toute façon était très peu pratique (débit lent, fuites d’eau au niveau des jonctions). Nous nous sommes donc contentés d’utiliser des pastilles MICROPUR forte et d’attendre deux heures avant de commencer à boire. Et nous n’avons eu aucun problème.
Les Zambiens boivent directement l’eau du fleuve.
=> Les Zambiens…
=>Le sourire est un passeport en Afrique ; il ouvre les portes et les cœurs ; vivement conseillé !
=>Les pêcheurs zambiens sont preneurs de gros hameçons solides auprès des Blancs. Nous n’en avions malheureusement pas à leur donner.
=> Bivouacs : feux.
=>À l’arrivée du soir, faites du feu pour marquer votre territoire vis-à-vis des bêtes.
=>Nous avons trouvé partout du bois ou des roseaux secs, trouver du combustible n’a jamais été difficile. Inutile de prévoir, comme nous l’avions fait, un réchaud à essence/pétrole/gasoil.
=>Ayez toujours de l’eau pas trop loin ou de bonnes chaussures, l’herbe sèche flambe comme un rien…
=> Il y a très peu de caillasses près du sablonneux Zambèze ; nous avons beaucoup galéré pour stabiliser notre gamelle. L’idéal est de prévoir une grille surélevée, qui pourra aussi vous servir à cuire le poisson.
=> Anticipez vos provisions de nourriture ! Nous avions régulièrement des « villes »sur notre parcours mais y avons mal géré notre approvisionnement personnel. Il faut savoir que les Zambiens s’autosuffisent et n’ont absolument rien à vendre aux étrangers de passage ! Si vous êtes habitués à une alimentation riche et variée, gare aux carences car elle ne le sera pas en Zambie (rares sont les fruits et légumes dans les campagnes).
=> Pour la pêche sur le Zambèze, prévoyez des bas de ligne en métal (car le poisson-tigre, aux mâchoires acérées, coupe le nylon) et des leurres adaptés aux poissons visés.
=> Navigation sur un fleuve africain.
=>Restez toujours dans le courant principal ; le danger, ce sont les bras morts (il y en a très peu à la fin de la saison sèche, où le fleuve est au plus bas). On nous avait prévenus que remonter 2 ou 3 km de bras mort est extrêmement difficile, voire impossible.
=>Contrairement aux apparences, mieux vaut suivre le courant (près des rives) que couper les méandres : gain de temps et d’énergie.
=>En cas de doute, demandez votre chemin aux locaux, ils seront ravis d’être sollicités et connaissent les lieux comme leur poche.
IV. Focus sur les animaux d’Afrique :
=> Bon à savoir. Un animal sauvage, même affamé, n’est instinctivement pas attiré par l’homme, qui pour lui sent mauvais.
=>L’animal sauvage n’attaque l’homme que dans 3 cas bien précis : s’il est en train de manger, si une femelle est avec son petit, s’il est dérangé sur son territoire.
=> La nuit vous ne risquez rien : pour les animaux sauvages, quels qu’ils soient et quelles que soient leurs tailles, la toile de tente équivaut à un mur.
=> L’hippopotame. Il doit pouvoir fuir par l’eau et ne charge jamais la berge. Il faut donc ne jamais se trouver entre lui et le fleuve où il ira se cacher. Si la fuite est pour lui impossible, il charge directement.
L’hippopotame avertit l’intrus en se montrant, en bougeant les oreilles et par toutes sortes d’informations verbales.
=> Attention aux tas de bois, très appréciés des serpents. Tapez dessus avant de vous servir.
Les serpents sont sensibles aux vibrations du sol, tapez des pieds.
=> Crocodiles. Un crocodile débusqué sur la berge fonce et va tout droit. Évitez de vous trouver sur son passage.
Le crocodile aime happer ce qui dépasse du canoë (coudes…) ; les pagaies, en mouvement, ne sont pas concernées.
Les crocos n’aiment pas l’eau profonde.
=> Animal’s behaviour.
À partir des 50 km précédant les chutes Victoria, nous avons constaté un changement radical de l’attitude des animaux à notre égard. Naturellement effrayés et fuyant depuis le départ, ils sont devenus âpres à défendre leur territoire et agressifs. Pas le moins du monde effrayés (et il est quand même étonnant de voir un crocodile stationner sans bouger à 2 mètres du canoë !). Nous attribuons cela à un trafic beaucoup plus dense sur cette portion de fleuve, et aux nombreux bateaux à moteur de touristes ; sans cesse dérangés et poursuivis, les animaux ne se laissent plus faire. Nous avons en outre beaucoup plus entendu parler d’attaques sur l’eau dans ce coin-là.