Quelques préparatifs avant le départ...
- Navigation :
Nous avons fait deux week-ends d’entraînement de descente de rivières, en France, sur un canoë du même type que celui de l’expédition (un
BARAKA 410 EXPE Gumotex gonflable biplace de 4,10 m x 1,05 m).
Sur le canoë, Christophe, posté à l'arrière, commande. Par des ordres simples, l'équipier arrière demande à l’équipier avant de faire des appels (mouvement de la pagaie qui fait tourner le bateau), de les arrêter, de pagayer plus fort…, selon ce dont il a besoin pour diriger le bateau.
-Faune/flore :
Nous avons interviewé des zoologiste/organisateur de safaris/photographe animalier pour connaître la façon de nous comporter face à certains animaux potentiellement dangereux (l’hippopotame, si placide en apparence, plonge plus vite que son ombre et est l’animal le plus grand tueur
d’hommes en Afrique ; le crocodile qui happe parfois humain et bétail aux abords du fleuve).
-Topographie :
Nous nous sommes fait un road book avec les coordonnées GPS précises de certains points notables (villages, missions...). Nous emportons 6 cartes papier au 1:250000e.
Nous avons fait deux week-ends d’entraînement de descente de rivières, en France, sur un canoë du même type que celui de l’expédition (un
BARAKA 410 EXPE Gumotex gonflable biplace de 4,10 m x 1,05 m).
Sur le canoë, Christophe, posté à l'arrière, commande. Par des ordres simples, l'équipier arrière demande à l’équipier avant de faire des appels (mouvement de la pagaie qui fait tourner le bateau), de les arrêter, de pagayer plus fort…, selon ce dont il a besoin pour diriger le bateau.
-Faune/flore :
Nous avons interviewé des zoologiste/organisateur de safaris/photographe animalier pour connaître la façon de nous comporter face à certains animaux potentiellement dangereux (l’hippopotame, si placide en apparence, plonge plus vite que son ombre et est l’animal le plus grand tueur
d’hommes en Afrique ; le crocodile qui happe parfois humain et bétail aux abords du fleuve).
-Topographie :
Nous nous sommes fait un road book avec les coordonnées GPS précises de certains points notables (villages, missions...). Nous emportons 6 cartes papier au 1:250000e.
Les difficultés envisagées et solutions évoquées avant le départ :
Notre but est d’être le plus possible en harmonie avec la nature et les autochtones. Nous n’emportons pas d’arme ; notre écoute du milieu sera notre meilleure et unique protection.
Néanmoins, voici quelques considérations à prendre en compte...
=>Les humeurs du fleuve. Globalement le courant sera peu important à notre saison, mais nous aurons des précautions à prendre au niveau des rapides, des chutes à anticiper, et des points de confluence du Zambèze avec ses affluents.
Problème aussi si l’on s’enfonce trop loin dans un bras mort : très difficile de revenir.
=>Les obstacles naturels : troncs et branches charriés par le fleuve, rochers, chutes d’eau… ; la faible densité humaine implique l’anticipation de notre ravitaillement dans les villages (volaille, légumes et fruits).
=>Problèmes physiques éventuels. Les mouvements répétitifs et/ou imprévus dus à la pratique du canoë peuvent provoquer tendinites et déboitements d’épaule. En cas de renversement, risque d’hydrocution et d’hypothermie. La déshydratation est en outre paradoxalement fréquente quand on navigue.
=>Les pirates ? Nous avons entendu parler d’attaques dans la partie sud du fleuve (côté frontière avec le Zimbabwe, avant les chutes Victoria). Sur les zones frontalières (Namibie, Botswana, Zimbawe), nous longerons ainsi toujours la terre zambienne.
=>La faune qui peut être "hostile" :
- Hippopotames : ils peuvent être dangereux à terre (cf. les indigènes en déplacement qui dorment près d’une berge et qui sont piétinés par des hippos qui fourragent la nuit). Sur l’eau, ils peuvent s’avérer curieux ; quand ils s’énervent c’est assez visible (gueule ouverte, oreilles qui bougent, informations verbales…). Les plus dangereux sont les « solitaires » : mâles jeunes ou vieux rejetés du groupe, femelles avec un petit venant de naître. Il faut les repérer de loin et faire un grand détour.
Ils ne chargent pas la berge ; si nous devons absolument passer près d’hippos à l’eau, il nous faudra donc naviguer au plus près de la berge. Pour la même raison, il faut que nous soyons toujours prêts à nous « jeter à la berge » si un hippo que vous n’avons pas vu surgit et nous semble menaçant. Les hippos ne nous chargeront pas non plus à travers un banc de sable.
Si nous sommes renversés par un hippo, nous devrons nous éloigner du bateau (que l’hippo est susceptible d’attaquer à plusieurs reprises) et gagner en priorité la berge (nous verrons plus tard s’il est possible de récupérer le bateau et tout ce qui y est solidement amarré).
L'attitude standard des familles d’hippos qui nous verront passer est de se jeter à l’eau en masse et de réapparaitre dans leurs « pools », généralement près de la berge. Cela peut être dangereux si nous naviguons précisément dans le pool en question ; il faut donc essayer de repérer à l’avance les groupes d’hippos qui se reposent dans les roseaux afin de pouvoir faire un détour.
- Crocodiles : ne jamais laisser nos coudes dépasser du bateau lorsque nous arrêtons de pagayer ; et pagayer avec les coudes le plus haut possible ; il nous faudra bien regarder où nous mettons les pieds si nous devons dégager le bateau planté sur un haut-fond.
- Autres : Éléphants, ne pas aller vers eux, les laisser éventuellement venir ; confrontation à un fauve : reculer doucement ; cobras, mambas : attention aux tas de bois mort, leurs refuges parfois ; nous ne sortirons a priori pas de nos tentes pour aller faire pipi la nuit… Au bivouac, attention aux singes qui sont de grands pillards....
Néanmoins, voici quelques considérations à prendre en compte...
=>Les humeurs du fleuve. Globalement le courant sera peu important à notre saison, mais nous aurons des précautions à prendre au niveau des rapides, des chutes à anticiper, et des points de confluence du Zambèze avec ses affluents.
Problème aussi si l’on s’enfonce trop loin dans un bras mort : très difficile de revenir.
=>Les obstacles naturels : troncs et branches charriés par le fleuve, rochers, chutes d’eau… ; la faible densité humaine implique l’anticipation de notre ravitaillement dans les villages (volaille, légumes et fruits).
=>Problèmes physiques éventuels. Les mouvements répétitifs et/ou imprévus dus à la pratique du canoë peuvent provoquer tendinites et déboitements d’épaule. En cas de renversement, risque d’hydrocution et d’hypothermie. La déshydratation est en outre paradoxalement fréquente quand on navigue.
=>Les pirates ? Nous avons entendu parler d’attaques dans la partie sud du fleuve (côté frontière avec le Zimbabwe, avant les chutes Victoria). Sur les zones frontalières (Namibie, Botswana, Zimbawe), nous longerons ainsi toujours la terre zambienne.
=>La faune qui peut être "hostile" :
- Hippopotames : ils peuvent être dangereux à terre (cf. les indigènes en déplacement qui dorment près d’une berge et qui sont piétinés par des hippos qui fourragent la nuit). Sur l’eau, ils peuvent s’avérer curieux ; quand ils s’énervent c’est assez visible (gueule ouverte, oreilles qui bougent, informations verbales…). Les plus dangereux sont les « solitaires » : mâles jeunes ou vieux rejetés du groupe, femelles avec un petit venant de naître. Il faut les repérer de loin et faire un grand détour.
Ils ne chargent pas la berge ; si nous devons absolument passer près d’hippos à l’eau, il nous faudra donc naviguer au plus près de la berge. Pour la même raison, il faut que nous soyons toujours prêts à nous « jeter à la berge » si un hippo que vous n’avons pas vu surgit et nous semble menaçant. Les hippos ne nous chargeront pas non plus à travers un banc de sable.
Si nous sommes renversés par un hippo, nous devrons nous éloigner du bateau (que l’hippo est susceptible d’attaquer à plusieurs reprises) et gagner en priorité la berge (nous verrons plus tard s’il est possible de récupérer le bateau et tout ce qui y est solidement amarré).
L'attitude standard des familles d’hippos qui nous verront passer est de se jeter à l’eau en masse et de réapparaitre dans leurs « pools », généralement près de la berge. Cela peut être dangereux si nous naviguons précisément dans le pool en question ; il faut donc essayer de repérer à l’avance les groupes d’hippos qui se reposent dans les roseaux afin de pouvoir faire un détour.
- Crocodiles : ne jamais laisser nos coudes dépasser du bateau lorsque nous arrêtons de pagayer ; et pagayer avec les coudes le plus haut possible ; il nous faudra bien regarder où nous mettons les pieds si nous devons dégager le bateau planté sur un haut-fond.
- Autres : Éléphants, ne pas aller vers eux, les laisser éventuellement venir ; confrontation à un fauve : reculer doucement ; cobras, mambas : attention aux tas de bois mort, leurs refuges parfois ; nous ne sortirons a priori pas de nos tentes pour aller faire pipi la nuit… Au bivouac, attention aux singes qui sont de grands pillards....